N’y a-t-il pas quelque chose d’étrange voire paradoxal en cette fin d’année ? Les fêtes de fin d’année n’adoucissent pas tout même si les décorations s’installent, les vitrines s’illuminent, les invitations s’échangent et partout l’idée circule que la joie est de mise. On nous enjoint à « profiter » comme si c’était une évidence partagée.
Pour beaucoup, il est vrai que cette période rassemble, réchauffe et ravive des liens précieux. Mais pour d’autres, la fin d’année n’a rien d’un refuge enchanté synonyme d’éclats de rire, soupers festifs et chocolat chaud réconfortants en famille au coin du feu.

Les fêtes de fin d’année n’adoucissent pas tout, en effet, les médias et réseaux sociaux diffusent des images idéalisées de familles harmonieuses et soudées quand la réalité peut être toute autre. Les tensions familiales, les difficultés financières et la solitude soigneusement remisées dans un tiroir le reste de l’année se révèlent exacerbées à cette période générant de la souffrance. Et si nous ajoutons à cela l’atmosphère générale en France, les plus pessimistes diront qu’il n’y a vraiment aucune raison de se réjouir… ☹️
Entre incertitudes économiques, tensions politiques et transformations du monde du travail, il devient difficile de se projeter. Ce climat s’invite dans nos conversations, nos décisions et parfois nos nuits.
Pourtant, si nous ne savons pas dans quelle direction le pays avance ou recule. Nous savons que nous avançons vers la fin de l’année, ce passage rituel et quasi immuable où chacun, consciemment ou non, fait le point. C’est le moment où l’on observe le chemin parcouru. Ce que nous avons accompli, ce qui nous a nourri, ce qui est resté en suspens et parfois ce que nous avons perdu. Une question se pose alors : suis-je là où je veux être ? Ce que je fais a-t-il du sens ?
Le réflexe est souvent de repousser ces questions inconfortables au lendemain tout au moins en janvier quand les fêtes sont passées. Pourtant, c’est justement maintenant que ces interrogations ont du poids. La fin d’année n’est pas qu’une clôture : c’est une transition. Et chaque transition offre une opportunité à condition de l’accueillir.
Il n’est pas nécessaire de tout changer ni de viser des résolutions grandioses. Car oui, les fameuses bonnes résolutions de fin d’année ont parfois mauvaise réputation. On imagine des listes interminables, des transformations radicales. Mais aussi des engagements tellement intenses qu’ils sont abandonnés dès février.
La vie n’est pas d’attendre que l’orage passe, mais d’apprendre à danser sous la pluie. – Vivian Greene
Les meilleures résolutions sont souvent petites, concrètes et tenables. Un léger réajustement, un geste pour soi ou une décision qui ouvre une porte plutôt qu’elle n’enferme dans une obligation…
Par exemple : décider de se faire accompagner.
Se faire accompagner n’est pas avouer une faiblesse. C’est reconnaître que nous n’avons pas à naviguer seuls dans un monde complexe et qu’il est parfois difficile de prendre du recul quand on est pris dans la sphère infernal d’un quotidien surchargé.
Au fond, la question n’est pas de savoir où va le monde mais quelle place nous voulons y prendre.
La fin d’année peut être un point d’équilibre. Une transition douce. Un moment pour ajuster légèrement la trajectoire — un degré qui change beaucoup.
Et si nous prenions un temps pour explorer notre prochain chapitre ?
Qui sait… vous achèterez peut-être ce fameux pull à tête de renne ou vous chanterez peut-être Mariah Carey sans rougir…
Et les fêtes auront alors une toute nouvelle saveur.
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